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MOT DE LA PRESIDENTE

Huguette BOKPE GNACADJA

Présidente de l’INF

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L’Institut National de la Femme, en agissant pour les femmes, agit aussi pour les filles, femmes de demain, desquelles dépend inévitablement l’avenir de notre pays.

LE MOT DE LA PRESIDENTE

La population du continent africain compte plus de 1 404 270 200 personnes dont 50% d’hommes et 50% de femmes.

Au Bénin, notre population est de 12 712 631 personnes dont 49,3% d’hommes et 50, 7% d’hommes. Et la population de l’Afrique de l’Ouest et du Centre (AOC) est majoritairement jeune. Plus de 64 % de la population a moins de 24 ans.Au vu de ces chiffres, ne pas se sentir préoccupé par le sort de nos filles et de nos femmes, alors que nous aspirons à l’atteinte de l’objectif mondial de l’éducation, de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des filles, c’est comme vouloir entreprendre une course à pied en se ligotant une jambe.
Sans un bond significatif du niveau d’éducation, de santé, de compétences et d’autonomisation de nos filles, notre progrès va demeurer un leurre.
C’est pourquoi l’Institut National de la Femme, en agissant pour les femmes, agit aussi pour les filles, femmes de demain, desquelles dépend inévitablement l’avenir de notre pays. Pour contribuer à l’avènement d’une nouvelle génération de jeunes ayant appris à cultiver le vivre ensemble, l’égalité de considération et de traitement entre filles et garçons, qui deviendra une génération d’adultes transformés de l’intérieurs, l’INF entreprend de poursuivre la sensibilisation, l’information, l’éducation, en sortant des sentiers battus des méthodes usuelles,

pour une approche qui intègre les nouvelles voies de l’information, qui fait parler les jeunes, et qui favorise les échanges entre générations.Dans son rôle de défenseur des droits des femmes, l’INF entend puiser dans le cœur de nos religions endogènes, des religions chrétiennes, musulmanes, de nos cultures, coutumes et traditions, pour en ressortir les ingrédients promouvant le respect de la femme, l’égal traitement de la fille, la femme, le garçon, l’homme, l’égalité d’opportunités pour les uns et les autres, et la non-violence à l’égard de la femme, de la fille. Notre continent est la mère d’une grande civilisation, et son histoire a connu des héroïnes, dont nous allons conter les histoires, comme est désormais connue celle de nos Agodjie.
Là aussi est le devoir de l’Institut National de la Femme.