ACCUEIL >

ACTUALITÉS

L’INF ET LE MASM MAIN DANS LA MAIN

A l’occasion de la Journée Internationale des droits des Femmes, l’INF en collaboration avec le ministère des Affaires Sociales, a organisé le forum national sur les investissements au profit de la femme et du genre. Les travaux démarrés le jeudi 7 mars ont pris fin ce vendredi, au Palais des congrès de Cotonou.

   Œuvrant pour la promotion des femmes, l’Institut National de la Femme (INF), en collaboration avec le Ministère des Affaires Sociales et de la Microfinance (MASM), initie le Forum National sur les Investissements au profit de la Femme et du genre. C’est ce jeudi 07 mars 2024 que les activités sont lancées, à la salle bleue du Palais des Congrès de Cotonou. Une première journée d’échanges qui rassemble la délégation de l’INF avec en tête, Me Huguette BOKPE GNACADJA, bien accompagnée par la Ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance, Véronique TOGNIFODE. Sont aussi conviés, les Ministères Sectoriels, des députés de l’Assemblée Nationale, des partenaires techniques et financiers, des représentants de l’Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB), les Organisations de la Société Civile, le Patronat, les ONG luttant pour la promotion des droits de la femme, de même que les femmes élues communales et locales.

   À l’ouverture des travaux, la présidente de l’INF rappelle le thème de cette année : << INVESTIR EN FAVEUR DES FEMMES : Accélérer le rythme >>. Poursuivant son discours, elle explique la nécessité d’accélérer le rythme dans un monde en état d’urgence. En effet, les conflits géopolitiques, la crise humanitaire, la forte recrudescence de la pauvreté, les impacts persistants de la pandémie de COVID-19, le terrorisme, etc., sont autant de situations qui vulnérabilisent la gent féminine face aux violences et discriminations. << De fait, investir dans les femmes en allant encore plus vite est devenu un impératif.>> Une mission que le MASM  porte également à cœur.

     Promotion de la femme : le gouvernement fait le bilan

  Directeur Général des Affaires Sociales (DGAS), Bruno GBEHINTO présente lors d’une communication, l’état des lieux des initiatives en faveur de la promotion des femmes et du genre sur les cinq dernières années au MASM. Il s’agit des actions entreprises pour l’autonomisation de la femme, la formation aux métiers porteurs, le renforcement du leadership féminin, ainsi que la scolarisation des filles. Parlant de l’action de la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme ( CRIET) dans le cadre de la lutte contre les VBG, le DGAS déclare : << la criminalisation des infractions à raison du sexe s’est amplifiée >>. À son tour, Flore DJINOU, Secrétaire Exécutive de l’Institut National de la Femme, anime une deuxième communication, rappellant ici la mission, les attributions et les actions de l’institution.

    L’évènement consacre également un panel à la question de l’investissement sur les femmes en politique. Autour du thème : Huguette AKPLOGAN, présidente de AWLN BENIN ; Rosine DAGNIHO, députée honoraire de l’Assemblée Nationale ; Lucie SESSINOU, maire de la commune de Kétou et Adiza AROUNA, conseillère municipale de Parakou. L’implication des femmes dans la politique, la masculinité positive comme levier à actionner pour favoriser leur inclusion, le renforcement des capacités en terme d’estime de soi, sont autant de notions abordées. Au terme des échanges de cette journée, la modératrice du panel, Léontine IDOHOU, militante des droits des femmes, encourage la gent féminine à s’impliquer davantage dans la politique pour une participation égalitaire.

           Journée internationale des droits de la Femme : les travaux s’achèvent      Marquant la fin du forum, la journée du 8 mars met en lumière les défis et perspectives en matière d’investissement au profit de la femme et du genre au Bénin. Pour témoigner des actions menées par le gouvernement, un panel dirigé par la SE de l’INF a réuni les ministres : Véronique TOGNIFODE (MASM), Shadiya ASSOUMAN (MIC), Eléonore LADEKAN (MESRS), Benjamin HOUNKPATIN (MS) et Yves CHABI (MESTFP). A l’issue des réflexions, la MASM déclare : << L’état des lieux que nous avons, ensemble, validé et les recommandations faites par cette assemblée, seront traduits dans un agenda de gouvernance participative pour en apprécier les progrès en 2027, lors de l’évaluation du Plan National de Développement >>.

PARTAGER SUR