24 février 2024

L’INF EN CLINIQUE JURIDIQUE À ABOMEY

Dans la matinée de ce Mardi 20 Février 2024 à Abomey eu lieu le lancement de la clinique juridique et du procès fictif initiés par l’Institut National de la Femme (INF). Une soixantaine de participants y sont présents, pour se pencher trois jours durant sur la compréhension des procédures et l’harmonisation des pratiques dans la prise en charge efficace des victimes de violences basées sur le genre. Après l’acte 1 joué dans le Borgou en Janvier et consacré aux juridictions du ressort de la cour d’appel de Parakou, c’est au tour du département du Zou d’accueillir l’INF ce Mardi, dans le cadre de l’activité itinérante de l’INF «Zéro femme victime de violence sans assistance». Au démarrage des travaux à l’hôtel la Princesse d’Abomey, Flore DJINOU, Secrétaire Exécutive de l’INF, en a rappelé le principal objectif, à savoir « semer le réflexe INF dans la chaîne de protection des victimes afin d’aboutir à une procédure de prise en charge des victimes plus légère, accélérée et efficace. » En procédant au lancement officiel des travaux, le Préfet du département du Zou, M. Aimé Firmin KOUTON, a souligné la pertinence de cette activité sur son territoire de compétence, en la raccordant à la double mission de l’INF : lutter contre toutes les formes de violence et de discrimination à l’égard de la femme et de la fille, et promouvoir le leadership féminin. La cible conviée aux présents travaux est composée pour ce faire d’acteurs directs de la prise en charge des victimes, en l’occurrence des procureurs, des parquetiers, des juges, des avocats, des médecins, des agents des services sociaux du Ministère des Affaires Sociales et de la Microfinance (MASM),en plus des Points Focaux (INF) du département du Zou. Au cours de la clinique juridique qui prépare le procès fictif, l’INF a misé sur des communications visant à apporter davantage d’informations et de savoir-faire sur le suivi psychologique des victimes de VBG d’une part, et leur prise en charge juridique d’autre part. Pour rappel, une CLINIQUE JURIDIQUE est un forum qui rassemble tous les acteurs de la chaine de lutte contre les violences basées sur le genre, afin d’échanger des informations, de partager des expériences personnelles, d’interagir sur des questions en toute honnêteté, de clarifier les points de vue et d’élaborer conjointement des solutions aux préoccupations et problèmes dans l’intérêt de la manifestation de la vérité judiciaire. Quant au PROCÈS FICTIF, il est un exercice d’application qui permet de s’assurer que les échanges de la clinique juridique ont été bien pris en compte et pourront trouver un champ d’application dans la gestion des cas réels. Les travaux d’Abomey prennent fin ce Jeudi 22 Février 2024 par la simulation d’un procès à la cour d’Appel d’Abomey.

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ETUDE ET VALIDATION DU RAPPORT SUR LE VEUVAGE AU BÉNIN

Ce Mardi 13 Février 2024 à Cotonou, plusieurs acteurs ont procédé à l’amendement et à la validation du rapport d’étude sur le veuvage au Bénin. Le veuvage cause aux femmes, un préjudice énorme et des souffrances physiques, sexuelles et psychologiques. Pour mieux recadrer leurs interventions contre cette pratique, les acteurs de la lutte contre les Violences basées sur le genre ont réalisé une étude dont les résultats ont été validés. La validation de ce rapport permettra d’avoir un document de référence pour des actions efficaces en vue d’améliorer les conditions de vie et d’existence des nombreuses femmes fragilisées par le décès de leur mari. En effet, c’est en collaboration avec l’ambassade des Pays-Bas au Bénin ; l’Institut National de la Femme (INF) et EngenderHealth que l’étude sur les contours du veuvage au Bénin a été initiée. La réalisation de cette étude a également connu le soutien financier de l’ambassade des Pays-Bas près le Bénin. Il faut insister sur le fait que la protection des droits des veuves au Bénin bénéficie également de l’appui constant de l’Institut National de la Femme (INF). À l’occasion, la présidente Me Huguette BOKPÈ GNACADJA, a expliqué que le veuvage est l’une des saisons les plus difficiles de la vie des femmes et des hommes. Il s’agit, à l’en croire, d’une période de récupération, d’auto-guérison, d’adaptation et de résilience. Par ailleurs, elle n’a pas manqué de préciser que le Code des personnes et de la famille a résolu la question du veuvage en prescrivant que la succession doit des aliments à la veuve. Selon elle, cette enquête vient à point nommé pour raviver les esprits sur cette réalité.

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